Très très peu d'inspiration cette semaine, il faut dire que je me traine un mal de gorge pharaonique depuis une semaine accompagné de bonnes poussées de fièvre, donc je suis au bout de ma vie (oui je me la joue fille de la téléréalité en reprenant leur expression, certes pas très riche étymologiquement parlant, mais dont la métaphore exprime assez bien mon état d'esprit).
Plus encore, c'est cette expression qui vient de "m'inspirer" (si on peut dire o_O) le développement que je vais donner au thème de la semaine.
La lettre jamais envoyée, est celle que je pourrais, celle à laquelle j'ai déjà pensé, rédiger au cas où je devais mourrir promptement et sans aucun signe avant coureur, au bout de ma vie quoi.
Elle serait destinée en priorité à ma fille, pour lui dire que sa maman est la plus fière de toutes les mamans, que le bonheur qu'elle m'a apporté est incommensurable, bien au delà de tout ce que j'avais pu imaginer avant qu'elle ne vienne au monde, que mon amour pour elle est entier, sans concession, sans bornage, sans frein, au delà même de l'espace et du temps, que notre lien est éternel et que même si mon corps n'est plus en contact avec elle, mon âme elle, le sera à jamais. Je l'implorais de ne pas pleurer mon absence, car ma toute dernière volonté serait qu'elle soit la plus heureuse possible. Evidemment, je voudrais qu'elle pense à moi, mais comme une force, une bienveillance et se dire en priorité qu'on a eu de la chance de connaître une telle fusion plutôt que de se focaliser sur la séparation.
Ma fille, je t'aime de tout mon coeur pour l'éternité.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. On se retrouvera.
Enfin, j'enverrais le même message d'amour à mes parents, à ma maman, même si je sais aujourd'hui que je le suis moi même, qu'aucun message ne pourra la soulager, l'apaiser : aucune maman ne peut accepter le départ d'un de ses enfants. Je la remercierais pour l'amour réciproque que l'on s'est donné, le même qui me lie désormais à ma fille. J'écrirais aussi à ma grande soeur, qui a été pour moi une seconde maman.
Merci pour votre amour précieux et infini, et pour l'enfance idyllique que j'ai eue la chance d'avoir, les bases solides de ma vie.
Voila, cette lettre il faut que je la rédige concrètement, pour le cas où je quitterais ce monde sans crier garde. Ma plus grosse crainte serait que ma fille oublie l'amour que j'avais pour elle. Je songe vraiment à l'écrire. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que cette lettre ne sera jamais envoyée, car elle ne devra être lu qu'après mon départ, mais elle a commencé à prendre jour au moins quelque part, à travers les touches de mon clavier...
Je vous aime toujours et encore plus de là où je suis.
Je vous aime toujours et encore plus de là où je suis.
très belle lettre, c'est vrai que quand on part on aimerai que ceux qui restent sachent et l'idée d'écrire une lettre est bonne.
RépondreSupprimerTrès jolie lettre, moi aussi j'ai pensé à en faire une comme ça, au cas où ma vie se termine subitement. Car au final, on ne sait jamais quand on va partir.
RépondreSupprimerRho c'est une super idée :) Bon et aujourd'hui es-tu ressuscitée ? :)
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