La mauvaise habitude que j'ai réussie à perdre...#semaine9

Tout d'abord la première interrogation du thème m'amène à me demander quel est le complément d'objet direct du verbe réussir dans la phrase, et à priori il s'agit bien de l'habitude placée devant le verbe conjugué au passé composé avec l'auxiliaire avoir, et donc un accord me semble nécessaire. Même si ça picote un peu les yeux, allez j'ose, je mets un E ! Qui m'aime me suive...

un message subliminal s'est glissé dans cet article
comprendra qui pourra

Bon ça y est, j'ai perdu au bout de la première phrase toutes les personnes qui auraient eu la curiosité (ou la folie, voire l'inadvertance) de débuter la lecture de cet article. Bien joué ! 

Le deuxième questionnement que m'inspire ce thème est qu'avec le temps, j'ai la nette impression de prendre de plus en plus de mauvaises habitudes plutôt que d'en perdre, comme si finalement le temps ne me rendait pas raisonnable. Suis-je la seule à ressentir cela ou suis-je un modèle monté à l'envers ? car en général, il me semble que le temps est bénéfique, que le temps assagit, bonifie etc... mais peut être pas pour moi, un peu comme la logique inversée du film Benjamin Button... Oh cela aurait pu faire le thème de la semaine dernière ça (#lafillequiauntrainderetard). 

Pour en revenir enfin au thème, plus jeune j'étais extrêmement timide et réservée et je détestais le conflit, et donc je disais peu de choses, avec la larme très (trop) facile. Plus le temps passe, et plus je m'affirme... Je ne veux plus laisser passer de non dit, car je sais aujourd'hui que de se taire fait ressentir une telle frustration que le jour où on parlera on videra son sac et cela prendra des proportions démesurées.

Aussi, si j'ai perdu une mauvaise habitude, cela pourrait être d'avoir perdu un peu de ma timidité dans laquelle je m'enfermais souvent, consciemment ou inconsciemment, pour fuir le contact avec les autres.

Attention, je ne suis toujours pas la reine de la communication orale, loin de là, mais je m'efforce de m'exprimer, surtout quand je ne suis pas d'accord, pour ne pas qu'on me fasse acquiescer des choses passivement, que ce soit personnellement ou professionnellement. J'ai toujours autant de mal à contrôler mes émotions, mais je me soigne comme on dit ! 

Pour l'anecdote sur ma timidité, ce qui agaçait fortement mon mari à notre rencontre, c'est que j'étais incapable d'appeler un inconnu au téléphone, par exemple appeler pour commander une pizza, et donc je lui demandais toujours de passer tous les coups de fil à ma place. Aujourd'hui, je n'aime toujours pas ça, je ne suis pas très à l'aise, mais je le fais. Mais je vous le dis c'était pas gagné d'avance.

La mauvaise habitude que j'ai réussie à perdre, est donc ma timidité maladive. Je me qualifie toujours de timide, mais plus au stade handicapant d'avant.

#Alloquoitavaispeurdutéléphone

#Latigresseensommeilléesestréveillée

#Attentionjemords

Note à moi même : 

Ne pas rédiger d'article la nuit, ça ne me rend ni positive ni agréable !